Merci qui?…Merci le MR!

Gros plan sur la suppression du Complément d’ancienneté.

Une mesure du gouvernement Michel qui fait perdre jusqu’à 300€/mois aux travailleurs licenciés en fin de carrière. #MercileMR

Quelle était la situation avant 2015 ?
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Auparavant, les chômeurs âgés de plus de 55 ans pouvaient, après un an de chômage, bénéficier d’une allocation de chômage majorée s’ils avaient travaillé minimum 20 ans. L’objectif ? Eviter la double peine à des travailleurs licenciés qui avaient cotisé de longues années à la Sécurité sociale et qui subissaient déjà une lourde perte de revenus suite à leur licenciement. Cette allocation majorée s’appelait le Complément d’ancienneté.
Parallèlement, ils pouvaient aussi — à certaines conditions — être dispensés de l’inscription comme demandeur d’emploi. Quoi de plus logique dans une situation de chômage massif où la discrimination à l’embauche touche tout particulièrement les chômeurs qui ont passé le cap des 55 ans ? Cette possibilité portait le nom de Dispense
Chômeur âgé.

Sauf que… le gouvernement de Charles Michel est passé par là !
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Le 1er janvier 2015, le gouvernement de Charles Michel a supprimé purement et simplement le complément d’ancienneté ! Concrètement, cela signifie que, sauf rares et temporaires exceptions1, les travailleurs licenciés après le 1er janvier 2014 n’y ont plus droit (rappelons qu’il faut faire la demande du complément après un an de chômage).
Des pertes variant de 60 € à plus de 300 €/mois pour des dizaines de milliers de personnes qui ont pourtant cotisé à la Sécurité sociale durant de longues années… Et qui se retrouvent juste au niveau ou sous le seuil de pauvreté après quelques mois de chômage (voir annexe) !
Même chose pour la dispense chômeur âgé qui a également été supprimée à cette date. Sauf dérogations (elles aussi temporaires2), tous les chômeurs doivent rester inscrits au service régional de l’emploi (FOREM, ACTRIS, ADG ou VDAB) jusque 65 ans.
Les 55-60 ans doivent donc, comme tous les demandeurs d’emploi :
• être disponibles sur le marché de l’emploi
• collaborer à l’accompagnement du service régional de l’emploi
• accepter toute offre d’emploi convenable
• rechercher activement un emploi (en étant soumis aux contrôles, et donc aux risques de sanctions).
Les 60-65 ans doivent également respecter ces obligations à l’exception de la recherche active d’emploi.

Moins indemnisés et davantage contrôlés : bientôt tous précaires !
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Le marché du travail rêvé du gouvernement Michel est simple : des protections sociales faibles, une multiplication des contrôles et un accroissement des sanctions envers les sans emploi, des jobs hyper-flexibles et précaires… Bref, la situation rêvée pour le patronat qui pourra facilement baisser les salaires et conditions de travail de toutes et tous.

Faible avec forts, forts avec les faibles, telle est la devise du MR !
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Quelques cas concrets :
• Suzanne a 58 ans, elle est caissière dans un hypermarché Carrefour. En 2018, la chaîne décide de licencier 1.233 personnes. Au chômage, elle perdra 265 €/mois par rapport à la situation avant Charles Michel.
• Georges a 59 ans et vit seul. Il travaille comme réassortisseur dans le même Carrefour que Suzanne. Il est également victime de la restructuration et se retrouve au chômage. La décision du gouvernement lui fera perdre 1.608 € chaque année !
• Fatima, cohabitante, a travaillé de longues années comme infirmière. Elle a perdu son emploi à 58 ans. Si elle ne retrouve pas d’emploi, elle perdra plus de 22.000 € jusqu’à sa pension.
• Sergio travaillait dans une grande banque. Il vit seul avec son fils, étudiant. Licencié à l’âge de 59 ans, il perd 127 €/mois à cause du gouvernement Michel.

Nous reculons tous depuis 3 ans.

Le MR appelle cela la modernité.

Nous préférons le progrès !

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