Carrefour

LES TRAVAILLEURS MALADES NE SONT PAS DES CITRONS!

Nous avons l’impression, comme le retour des hirondelles au printemps, que chez Carrefour, c’est chaque année la même chose. La direction entend faire pression sur les travailleurs malades.

Pour rappel , lorsque votre médecin rédige un certificat de maladie vous concernant, la seule possibilité pour la direction de contester cette maladie et de la faire contrôler par un médecin contrôle désigné par elle-même.

Ces règles sont prévues au règlement de travail.

Nous venons de passer deux années particulièrement compliquées pour tous , avec la crise Covid . Entre stress, burnout, et maladie toujours plus présente, les certificats se sont peut –être multipliés. Leur justification n’en a pas pour autant diminué, que du contraire. Vous avez fidèlement servi votre entreprise et êtes souvent venu travailler alors que rester au fond de votre lit eut été une meilleure chose.

Si Carrefour ne vous en remercie pas, vos collègues vous en remercient en tout cas.

Comme c’est le cas de manière cyclique, Carrefour retrouve ses mauvaises habitudes, recommence des entretiens informels ou formels de reprise du travail, ou encore envoi de sempiternels écrits de sensibilisation lors de la reprise du travail. Tous les étages de la hiérarchie intermédiaire de Carrefour, sont subitement à votre chevet, pour vérifier que le nombre de vos futures absences sera extrêmement limité. De deux choses l’une, soit Carrefour vous envoie le médecin contrôle et le contrôle débouche sur une reprise anticipée du travail, soit Carrefour n’a plus rien à dire quant à la légitimité de votre absence. Sorti de cette seule et unique procédure, toute vérification, sensibilisation ou quoi que ce soit de la part de Carrefour est abusif par rapport à votre état de santé. Nous le précisons de manière cyclique, et devons constater que les mauvaises habitudes reviennent comme les hirondelles au printemps …

N’hésitez pas à en parler à votre délégué, être malade est un droit, un droit que la direction doit respecter ni plus ni moins.

Un travailleur prévenu en vaut deux.