COMMUNIQUÉ DE PRESSE

12.01.2022


COMMUNIQUE DE PRESSE


Le SHAPE outrepasse ses droits d’employeur en matière de Covid.
Le personnel civil du SHAPE est obligé d’informer son employeur quant au nombre de vaccin(s) reçu(s), sans quoi c’est le licenciement.
Chaque travailleur doit remplir un tableau qu’il remet à son responsable et dans lequel il doit
fournir un maximum de renseignements tels que :
– Est-il vacciné ?
– Le nombre de dose(s) reçue(s) ? A quelle(s) date(s) ?
– S’il est positif, qui a-t-il côtoyé en interne et en externe ?
– Sa situation familiale ?
– A-t-il des symptômes ? Et lesquels ?
– Etc.
Si le travailleur présente des symptômes, il doit s’entretenir avec un médecin de l’hôpital de la base et fournir d’autres renseignements par après.
Mais l’interrogatoire ne s’arrête pas là, un responsable de la base militaire téléphone au travailleur en le questionnant tant sur sa vaccination que sur ses symptômes, ses fréquentations sur la base, etc.
Certains travailleurs ont été menacés de licenciement s’ils ne répondaient pas au questionnaire et au processus mis en place par les autorités du SHAPE.
Ces renseignements sont d’ordre privé, le SHAPE n’a pas à connaître le dossier médical de chaque travailleur. Ce procédé est tout à fait illégal et scandaleux mais plus rien ne nous étonne lorsqu’il s’agit des pratiques du SHAPE.
Il est clair que le but recherché est d’interdire l’accès à la base du SHAPE aux non-vaccinés.
Le SHAPE continue de croire qu’il est au-dessus des lois.
Le SETCa a interpellé le service Fédéral du Bien-Etre concernant les pratiques du SHAPE. Une plainte du SETCa vient d’être déposée.


Patrick SALVI
Secrétaire Régional
SETCa Mons-Borinage
0495/307.909