Vous quittez votre emploi ? Impact sur vos allocations de chômage !
Un travailleur qui abandonne son emploi sans motif légitime s’expose à des sanctions en matière de chômage. Le gouvernement a décidé de durcir les règles à ce sujet. Si vous démissionnez ou que vous résiliez votre contrat de commun accord avec votre employeur, vous risquez d’être exclu temporairement du droit aux allocations de chômage pendant minimum 13 semaines (au lieu de 4 semaines comme c’était le cas auparavant) et maximum 52 semaines.
Concrètement, le travailleur qui quitte volontairement son emploi doit respecter une période d’attente ou prouver qu’il correspond à nouveau aux conditions générales d’admissibilité pour bénéficier d’un versement du chômage. Auparavant, pour pouvoir y prétendre, il devait exercer un nouvel emploi pendant au moins 4 semaines avant la demande d’allocations de chômage. Cette période vient d’être portée à 13 semaines. Celles-ci ne doivent pas nécessairement être consécutives et peuvent être interrompues et ne doivent pas nécessairement être prestées auprès du même employeur.
De même, le travailleur qui change d’employeur (et abandonne donc un emploi adapté pour en exercer un autre), ne peut pas percevoir d’allocations pendant une période de carence de 4 semaines. Cette mesure a pour but de dissuader les changements de job irréfléchis et précipités. Les deux emplois ne doivent pas obligatoirement se succéder directement, mais le travailleur ne pourra pas introduire de demande d’allocation entre l’ancien emploi et le nouveau.
La période de carence prend cours à partir de la date de début du nouvel emploi. Elle ne s’applique pas si le travailleur perd son nouvel emploi pour cause de force majeure. Cependant, s’il perd son emploi pour une autre raison, il peut être exclu du droit aux allocations de chômage durant 13 semaines.