Un nouveau choc social, de nouvelles pertes d’emplois !
Ce 25/01 avait lieu le CE extraordinaire commun Carrefour Belgium. Dans la droite ligne des déclarations d’Alexandre Bompard, CEO du groupe, il y 2 jours à Paris, des annonces ont été faites aux représentants des travailleurs.
Une fois de plus, le personnel trinque pour les errements et manques commerciaux de Carrefour. A nouveau, après les sacrifices de 2007 et de 2010, on se sert des travailleurs comme variable d’ajustement, comme source de financement d’un énième plan d’ investissement.
Détaillons ci‐dessous les principaux points annoncés:
Constat: 19 hyper non rentables . Des économies sont à réaliser pour assurer un avenir durable dixit la direction. Le cœur de métier de CB est l’alimentaire, le bio, en ce compris via l’e‐commerce (via smartphone, livraison, etc…).
Emplois: L’ambition annoncée c’est renforcer les compétences et l’agilité des travailleurs ‐ création d’ne digitale académie.
Dans les services centraux : Un potentiel de 180 personnes touchées. Nouvelle structure à mettre en place. Diminution des coûts.
Dans les magasins: 2 hyper fermés (Genk et Belle‐Ile)d’ci fin juin 2018.
Turnhout réduit sa surface et 3 hyper transformé en super (Westerlo, Brugge Sint‐Kruis et Haine‐Saint‐Pierre), soit pour tous les hyper un total de 1.053 personnes.
Total de l’emploi impacté : 1.233 personnes qui perdront leur emploi.
Stratégie commerciale:
Bio, digitalisation, partenariat extérieur, investissements sont au programme.
Réallocation de surface hyper pour des partenaires extérieurs.
On peut se réjouir que Carrefour songe enfin que l’ère de la digitalisation c’est maintenant ! Soyons de bon compte, pour être optimal maintenant, ils auraient dû être précurseur il y a 10 ans.
A cette époque‐là, Carrefour n’ pas pris le train de la digitalisation et a laissé ses concurrents directs, se tailler la part du lion de la digitalisation. Comment des changements seront‐ils financé ? Par de nouvelles rationalisations sur le dos du personnel !
Organisation du travail:
flexibilité accrue.
Pouvoir d’achat:
Rendre les salaires concurrentiels par rapport au marché pour les nouveaux (services centraux).