Il y a urgence vitale pour les travailleurs des soins de santé
Le 24 octobre prochain sera le deuxième anniversaire d’un accord non finalisé dans le secteur des soins de santé. Pour marquer le coup, les organisations syndicales ont déposé à cette date un préavis d’action en vue d’une journée d’action nationale.
Il est plus que temps de concrétiser l’accord social fédéral signé le 24 octobre 2017 !
Deux ans que les négociations sont bloquées ! Deux ans de discussions pour ne quand même pas parvenir à signer 6 conventions collectives de travail (CCT) : sur la mise en oeuvre de la deuxième phase d’augmentation salariale selon le modèle IFIC, les vacances annuelles, les horaires, la stabilité des contrats de travail, la formation, la valorisation de l’ancienneté. Deux ans de discussions alors que les parties : Gouvernement, Syndicats, Employeurs ont validé les principes généraux qui doivent être transcrits dans des CCT.
STOP car pendant ce temps les travailleurs n’en peuvent plus. Pendant ce temps, les travailleurs crient leur désarroi, et ne trouvent aucune réponse. Nous devons de manière urgente signer ces CCT pour nous pencher sur les priorités des travailleurs : ils veulent des bras, ils veulent du soutien, ils veulent du respect… Bref : des conditions pour travailler sans danger pour les patients, résidents ET pour eux-mêmes.
Le SETCa mènera une action ce 24 octobre pour convaincre les fédérations d’employeurs de signer les conventions collectives de travail RAPIDEMENT!
Dans ce cadre, le SETCa interpellera votre direction afin de connaitre sa position quant à la signature des CCT en suspens par le biais d’un questionnaire qui sera remis avant la date du 24 octobre. Il faut en effet que les masques tombent et que chacun se positionne. Cette démarche sera entreprise dans toutes les institutions du pays. Après avoir collecté les résultats du questionnaire, nous ciblerons les fédérations patronales qui bloquent la signature des CCT.
Le 24 octobre n’est pas une fin en soi !
Trop de travailleurs épuisés fuient le secteur, trop de postes restent vacants, trop d’alertes sont lancées et aucune réponse ne vient. Nous invitons tous nos militants et affiliés à se faire respecter : TRAVAILLER OUI, SOUFFRIR NON !!
Les travailleurs ne sont pas responsables des décisions politiques ni des moyens financiers qui sont alloués à la santé publique. Ce n’est pas sur leur dos que doit reposer cette responsabilité ! Une fois la concrétisation de l’accord finalisé, d’autres actions seront planifiées. Nous devons faire entendre aux futurs Gouvernements nos revendications pour TOUS les métiers de ces secteurs !