Retour des rencontres avec les Engagés et le GVT FWB

 Aux Jeunes, Militants, Fonctionnaires, Travailleurs des secteurs de l’Enseignement, de la Petite Enfance, de l’Aide à la Jeunesse, des Organisations de Jeunesse, des Administrations, de l’Education permanente et de la Culture, …

 Ce 15 décembre 2025, une manifestation en front commun syndical public/privé était organisée à Bruxelles. Pendant ce temps, une délégation de représentants des organisations syndicales a été reçue à 9h au Parti des Engagés et vers 11h30 par des membres du Gouvernement de la FWB. Une note argumentée de 23 pages du front commun syndical leur a été remise et a été défendue*. Cela a duré plus longtemps que prévu et nous n’avons malheureusement pas pu vous faire un retour en direct au terme de l’action.

 * Pour consulter la note argumentée déposée auprès des politiques, scannez le code QR ci-dessous

Qu’en retenir ?

Toujours le même refrain de la part des Engagés/MR et du Gouvernement de la FWB: la dette !

« Nous devons réduire les dépenses maintenant et nous n’avons pas d’alternatives pour augmenter les recettes de la Fédération Wallonie-Bruxelles ».

Les organisations syndicales ont déposé un contre-rapport sur la dette publique (publié par Econosphères) : celui-ci n’a même pas fait l’objet d’un débat au sein du Parlement ! En quelques mots :

  • La FWB ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’un financement inadéquat, alors qu’elle couvre des missions essentielles telles que l’enseignement, la petite enfance, l’aide à la jeunesse, la culture, le sport…
  • Il n’y a pas d’urgence financière. Nous ne sommes pas dans un scénario « à la grecque ».
  • D’autres solutions existent qu’elles soient fiscales ou au niveau du fonctionnement des niveaux de pouvoir et de leurs compétences. Les recettes reçues par la FWB sont insuffisantes pour couvrir des missions aussi importantes qui ont un impact sur l’avenir des enfants, des jeunes. C’est mission impossible dans ce carcan budgétaire !

Nos secteurs et les jeunes ne sont pas une dette !

Plutôt que de travailler sérieusement aux réponses à apporter aux besoins de la population et du personnel qui prend soin des autres, ils prétextent l’avis d’experts de leur camp, et nous disent froidement et droit dans les yeux : il n’y a pas d’alternative.

Plutôt qu’étudier ces alternatives, ils proposent des mesures d’économie dans des secteurs qui sont déjà à l’os ! C’est donc vers une fracture que nous nous dirigeons. Avec une fracture de l’os, on n’avance plus ! Nous nous posons donc la question : quelle est l’intention en brisant les services publics et l’associatif? Les mettre en échec pour les remplacer par d’autres modèles commerciaux qui feront du profit et seront moins accessibles au public ? Epuiser les professionnels de ces secteurs et les faire fuir?

Poursuivons le combat !

Comme des représentants des Jeunes l’ont clamé hier :

NON aux attaques budgétaires. Trouvez l’argent ailleurs !

OUI à un investissement massif dans ces secteurs essentiels pour l’émancipation, l’esprit critique et la construction des jeunes.

OUI à une offre non marchande d’espaces d’expression, d’apprentissage et de solidarité, particulièrement précieux pour les jeunes et les publics les plus fragilisés.

Les compromettre, c’est attaquer leur avenir !

Rendez-vous à la marche citoyenne pour la jeunesse et l’École,

le 25/1/2026 à 12h (Bruxelles – Gare du Nord).