L A ROUE DE L’INFORTUNE

Pendant ce temps-là, les patrons sont dans un fauteuil !

Qu’il s’agisse des mesures programmées par le gouvernement Arizona ou les patrons du commerce, la situation des travailleurs devient extrêmement précaire.

• Annualisation du temps de travail ;

Ouvertures élargies en soirée et 7j/7 ;

Travail du dimanche ;

• Franchise et donc dégradation des conditions de travail ;

Bas salaires ;

• Difficultés à concilier boulot et vie privée ;

Manque de crèches ;

• Multiplication des heures supplémentaires ;

• Mise en concurrence des temps partiels avec les flexi-jobbers ou encore avec les étudiants, les travailleurs du commerce sont mis sous pression.

La suppression de l’allocation garantie de revenus par le Gouvernement après deux ans maximum ;

• La potentielle exclusion des allocations de chômage après maximum 2 ans de chômage ;

La chasse aux malades au lieu de s’attaquer aux conditions de travail qui rendent malades ne sont que des pressions supplémentaires exercées sur les travailleurs du commerce.

La réforme des pensions fera que des travailleurs « pauvres » seront des pensionnés encore plus pauvres et souvent, des pensionnées-femmes.

Depuis des mois, voire des années, au niveau du secteur commerce, nous tentons d’avoir un dialogue de manière à régler la problématique de l’harmonisation des commissions paritaires. Le dossier Delhaize, il y a deux ans, la franchise de tous ses magasins, la généralisation du travail du dimanche, l’absence de représentation syndicale dans ces magasins franchisés n’ont fait que plonger les travailleurs du commerce dans une précarité et une flexibilité toujours plus grandes.

Aujourd’hui, c’est la fermeture de Cora, et demain à qui sera le tour ? Les enseignes viennent avec des revendications toujours plus grandes. Pour ne citer que l’alimentaire, Carrefour et Colruyt veulent ouvrir ces magasins tous les dimanches matin. Lidl, Carrefour et Aldi veulent des étudiants en plus grand nombre et des flexijobbers, Lidl demande à mettre en place l’annualisation du temps de travail.

Où s’arrêtera ce chantage grandissant ?

Nous disons STOP, des solutions sectorielles doivent être négociées pour stopper ce dumping social.

Il doit être possible de faire carrière dans le commerce avec des salaires et des conditions de travail correctes et pas toujours du moins-disant social. Des sujets comme le travail du dimanche, les heures d’ouverture, le jour de repos, les sursalaires, la représentation syndicale… doivent être négociés au niveau du secteur !

Quand nous exigeons d’avoir une table ronde pour discuter de l’avenir du commerce, les employeurs nous la refusent. Pourtant, l’e-commerce gagne du terrain, le commerce transfrontalier est toujours plus présent, la franchise aussi et son lot de constructions juridiques.

Stop à la dégradation des conditions de travail, stop aux mesures projetées par le Gouvernement. Le dialogue social doit exister et déboucher sur des solutions correctes et harmonisées.

nous serons dans la rue le 16 juin prochain dès 11 heures devant le SPF Emploi et Travail afin de faire entendre le mécontentement des travailleurs des magasins.

Rejoignez-nous nombreux, restez à l’écoute de vos délégués, mobilisés ! Pour un avenir correct pour les travailleurs du commerce