
Serrer la ceinture des autres, pas celle des travailleurs et des allocataires sociaux !
18 milliards d’aides versés aux entreprises tous les ans, des dividendes records engrangés les dernières années. Et on nous demande de trouver près de 30 milliards. Pas question que cela sorte de la poche des travailleurs et des allocataires sociaux!
Les discussions en vue de former un gouvernement sont toujours en cours. Diverses « supernotes » ont été déposées sur le table des négociations, dont certaines ont fuité dans la presse. Des échos que nous avons pour l’instant, nous constatons que si des essais ont été faits pour adoucir certaines propositions initiales Bouchez-De Wever, le résultat n’en reste pas moins désastreux pour le monde du travail et la concertation sociale. Le catalogue des horreurs reste bel et bien présent ! Il faut aller chercher l’argent auprès des super riches et des entreprises, pas chez monsieur et madame Tout-le-Monde !
Le 13 février prochain, nous serons à nouveau dans la rue pour réclamer plus de justice sociale et fiscale.
Nous voulons:
Le maintien de l’indexation des salaires ;
Le maintien de l’enveloppe bien-être ;
Des soins de santé de qualité, financés correctement ;
Des services publics de qualité, ils sont notre richesse à tous ;
La libre négociation des salaires ;
La création d’emplois de qualité et pas de contrats au rabais ;
Le maintien de l’interdiction du travail de nuit, du dimanche et des jours fériés ;
Le respect de la concertation sociale. Il est des matières où le gouvernement doit laisser les interlocuteurs sociaux décider sans contrainte ;
Le respect du droit de grève et de la liberté de manifester ainsi que la non immixtion des tribunaux ;
Des représentants du personnel qui soient protégés correctement et qui puissent être réintégrés le jour où l’employeur veut s’en débarrasser ;
Stopper la chasse aux chômeurs et aux malades ;
Avoir des fins de carrières dignes : chaque travailleur doit pouvoir quitter le marché du travail avant l’âge légal de la pension légale sans passer par la case maladie. Il faut pour cela des RCC et des emplois d’atterrissage pour tous et toutes ;
Pas de flexibilité sur les conditions de travail qui soit décidée par le gouvernement. C’est une matière de concertation sociale et elle doit le rester ;
Une fiscalité plus équitable qui fasse peser le poids des réformes sur les épaules les plus larges.
L’austérité n’est pas une fatalité. D’autres choix sont possibles ! Pas question que les économies se fassent sur le dos des travailleurs et des allocataires sociaux.
C’est ce que nous redirons clairement dans la rue le 13 février prochain. Venez nombreux, nous devons être unis et déterminés. Il faut que la future Arizona comprenne une bonne fois pour toutes que nos revendications justes et légitimes.
Ensemble, on est plus forts !










