Match – Smatch: DERNIERES INFOS …

La procédure de licenciement collectif dite Loi Renault concernant les magasins non repris et le siège administratif, et la procédure de cession conventionnelle d’entreprise communément appelée CCT32 bis qui s’applique aux travailleurs des magasins repris, sont toujours traitées en parallèle.

À ces discussions, s’ajoute la négociation d’une prime « de motivation» pour les travailleurs non potentiellement repris.

La phase d’information est toujours en cours et en phase de finalisation. Des questions peuvent toujours nous être transmises.

Bien que les négociations proprement dites n’aient pas encore commencé, les points suivants ressortent comme objet de discussion. Rien n’est abouti. Nous insistons sur le fait qu’il s’agit d’une première base de discussion

• Départs volontaires possibles avec maintien de l’indemnité de rupture ? Oui mais moyennant accord de l’employeur.

Avant la clôture de la phase 1 (estimée à mi-novembre) : paiement de 70 % de l’indemnité de rupture.

Après la clôture de la phase 1 : paiement de 100% de l’indemnité de rupture.

Si un magasin (dans les 27) était repris en franchise (CP201) les départs volontaires demeureraient possibles mais uniquement à partir du 1er janvier 2024, à condition d’avoir au minimum 45 ans et 10 ans d’ancienneté. Attention, toutes les personnes exerçant des métiers de bouche (bouchers, traiteurs, boulanger, poissonnier) seraient exclues de cette possibilité de départs volontaires.

Départ en RCC (régime de chômage avec complément d’entreprise anciennement prépension) ?

Oui possible. Demande que ce soit sur base volontaire.

Indemnité de rupture réduite à 26 semaines et paiement d’une indemnité complémentaire d’l semaine par année d’ancienneté (plafonnée à la durée du préavis légal).

Complément patronal payé à hauteur de 100 % (c’est-à-dire paiement de toute la différence entre le montant net du chômage et le dernier salaire net).

• Prime de fin d’année

Demande que cette prime soit payée dans son intégralité à tous les employés, que leur fin de contrat soit située avant ou après 2024.

• Outplacement et cellule de reconversion? Oui mais montants à négocier.

Voilà pour un 1er tour de table, mais les discussions se poursuivent…

Actuellement, aucune information ne filtre quant à la décision de l’Autorité Belge de la Concurrence sur la vente des 57 magasins à Colruyt.

Concernant les 27 magasins non repris par Colruyt, des tractations sont toujours en cours avec des enseignes alimentaires et non alimentaires, qui ont marqué un intérêt pour une éventuelle reprise. A priori, la direction informera les travailleurs de ces magasins sur une reprise ou non de leur établissement au début du mois de janvier.

La direction consentirait à accorder aux employés qui ne seraient pas repris, une « libéralité» destinée à diminuer l’impact de la fermeture prochaine de leur magasin/service.

Elle nous a fait 2 propositions au bénéfice des employés dont le salaire est inférieur à € 3000 brut/mois et dont les montants seraient à proratiser selon le régime horaire et la présence en magasin :

• une prime brute d’environ € 400 brut/mois payée à la fermeture du magasin, rétroactivement à partir d’octobre 2023

ou

• une prime nette sous forme de bons d’achat en magasins Match et Smatch d’environ € 400 net/mois (+ 10% de la carte de fidélité) , payée chaque mois, jusqu’à la fermeture du magasin

Chaque proposition présente des avantages et des inconvénients. Discutez-en avec vos délégué.e.s et faites-nous part de votre position quant à l’une ou l’autre proposition. Une contre-proposition est encore possible lors de la prochaine réunion.