Delhaize
DECLARATION DU FRONT COMMUN SYNDICAL AU CONSEIL D’ENTREPRISE DELHAIZE DU 26 JUIN 2023
Mesdames, messieurs membres du conseil d’entreprise, représentants de la direction,
Par la présente, nous voulons préciser les points suivants :
Depuis trois mois et demi, depuis le 7 mars dernier et l’annonce de la franchisation des 128 magasins et du licenciement d’un nombre considérable de collaborateurs dans les services centraux , le front commun syndical n’a de cesse que de répéter qui s’agit d’une restructuration d’ampleur qui doit faire l’objet d’une négociation sur des alternatives à trouver et sur la négociation d’un plan social .
La direction insiste à chaque conseil d’entreprise sur le fait qu’elle serait ouverte à la discussion. Ce qu’elle ne démontre nullement dans les faits, que du contraire, puisqu’elle n’a de cesse déjudiciariser le conflit.
Une fois de plus, nous regrettons que la direction ait mis le plan d’avenir comme premier point à l’ordre du jour du conseil d’entreprise.
Selon les représentants des travailleurs, l’avenir, c’est le maintien des magasins intégrés.
Vous ne vous étonnerez pas si nous Quittons la salle à l’écoute de ce premier point, tant nos divergences sont profondes.
Nous voulons ici rappeler :
- que le conseil d’entreprise est un organe de concertation et nullement de négociation.
- que le conseil d’entreprise de ce jour, à savoir le 26juin, est un conseil d’entreprise ordinaire dédicacé à la marche habituelle des affaires.
- que le seul conseil d’entreprise extraordinaire qu’il nous importe d’avoir à très bref délai est celui relatif aux informations économiques et financières. Nous regrettons que la direction ait retardé inutilement celui-ci pour des motifs fallacieux.
- que depuis le 7 mars, la direction n’a eu de cesse de supprimer les ramions de délégation syndicale, qu’elles aient été planifiés au niveau national ou au niveau local.
- que lors de la réunion de conciliation du 13juin dernier, la direction a refusé de reconnaître qu’elle était obligé de respecter les conventions collectives de travail du secteur et de l’entreprise. Démontrant une fois de plus que le mot « dialogue social» n’avait aucune valeur, encore moins le mot « négociation ».
Vos tentatives de division du personnel, en faisant croire que ce sont les organisations syndicales qui refuseraient vos propositions, sont scandaleuses quand on sait que rien n’est mis sur la table par vos soins depuis trois mois et demi!
Les travailleurs ne se laisseront pas duper par vos mensonges!











